Découvrez la vie de Raymond sous différents angles.
« Ce qui m’anime sans relâche, c’est ce besoin vital de recherche pour de nouvelles naissances. Ces recherches m’entraînent à tout remettre en question et à transmettre.
Cette obsession est partagée par les peintres et les sculpteurs du mouvement que je dirige. »
« … On doit fuir la méthode, le calculé, le professionnel, le peintre doit aller vers le spontané, le mystérieux, le fantasme, le rêve, véritables langages primitifs et naturels des communications universelles…
… Pour moi la création est une épreuve d’endurance, pour avancer, je dois franchir une série d’obstacles. On est dans une sorte de solitude et si l’on fait une comparaison avec la lumière, tout simplement on se trouve dans l’ombre et on attend l’étincelle qui va tout illuminer. …
… La couleur dans une oeuvre est semblable aux sons qui s’échappent d’un instrument. Avec elle on atteint une plus grande poésie en débarrassant l’image de son côté trop littéraire. … »
– Extrait de l’essai rédigé par Daniel SOLEIL pour Raymond Reynaud
8 octobre 1920 : Naissance
1934 : Rentre en apprentissage de peintre en bâtiment
1935-1939 : École des beaux arts à Salon de Provence
– Cours de peinture, décoration
– Cours classique d’anatomie : premier prix
– Fusain et crayon : troisième prix.
1938-1944 : Étude du solfège, du saxophone.
1944 : Forme un orchestre musette, anime pendant cinq ans de nombreux bals populaires.
1949 : Devient artisan peintre à Sénas
1949-1980 : Stages d’arts plastiques organisés par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
A partir de 1966 : assistant de stages au côté de Gilles Duché et Renée David.
1952-1957 : Fonde le « Groupe d’arts plastiques des Alpilles » sous la direction de la fédération des Académies populaires d’arts plastiques. La direction nationale des Académies populaires, présidée par Lucien Lautrec, contribue à cette époque à la formation d’un grand nombre d’artistes, tant à Paris qu’en province
1958-1968 : Arrêt des activités plastiques abouties : temps de réflexion.
1959 : Mariage avec Arlette.
1977 : Ouverture d’un atelier de peinture pour adultes : « Le Quinconce Vert » à Salon de Provences.
– Cet atelier original est ouvert à toutes les couches de la société et à des personnes de formations diverses.
– Il donne une formation plastique à des gens qui n’avaient jamais peint ou se sentaient mal à l’aise dans les écoles traditionnelles.
– Son but est de travailler sur l’imaginaire, présent en chacun, de le faire déboucher sur une expression plastique singulière.
– Jean Dubuffet lui apporte ses encouragements, de même que Michel Thévoz, conservateur de la collection d’art brut de Lausanne.
1989 : L’œuvre de Raymond Reynaud fait l’objet d’un mémoire de maîtrise rédigé par Alice Splimont épouse Anglade et soutenu à la Faculté Paul Valéry de Montpellier sous le titre de « Raymond Reynaud, peintre singulier ». C’est la première fois qu’un peintre singulier est représenté à l’université. Le mémoire d’Alice Anglade a obtenu la mention « très bien ». Ces travaux de recherche étaient dirigés par Marie-Domitille Porcheron.
1990 : Création du « Mouvement singulier Raymond Reynaud » à Sénas et dissolution de l’atelier du « Quinconce Vert ». Ce mouvement regroupe des élèves ou des peintres dans la mouvance de l’art singulier ou brut.
1990 : L’atelier-musée Raymond Reynaud est répertorié dans le livre de Claude Arz, « le guide de la France insolite » éditions Hachette.
10 juillet 2007 : disparition de Raymond. C’est à Sénas, où il a vécu, qu’il a souhaité établir sa dernière demeure …
28 septembre 2007 : Inauguration du square Raymond Reynaud
21 mai 2008 : Inauguration de la statue Raymond Reynaud
10 avril 2012 : disparition d’Arlette, l’épouse dévouée de Raymond
L’évolution de la maison s’est faite au cours du temps. Raymond aidé de sa femme Arlette et de Pierre Soleil a construit à partir de matériaux de récupération, plusieurs corps de bâtiments autour de l’habitation initiale, pour abriter les nouvelles oeuvres.
Il a également aménagé des petites cours intérieures agrémentées de sculptures baroques. Des carreaux de faïence provençale du XVIII ème siècle, récupérés aux « bordilles » lui ont donné l’envie de bâtir des petites tours et « les 3 gardiennes »
Suite à la disparition de Raymond et Arlette, la maison-musée ne se visite plus, elle a été transmise à un jeune couple qui, conscient de ce patrimoine, respectera au maximum la spécificité des oeuvres que Raymond avaient bâties dans le jardin et en façades de la maison.
L’atelier-Musée Raymond Reynaud est répertorié dans les livres : « Le guide de la France insolite » aux éditions Hachette de Claude Arz et « Guide SEAT 6000 musées et collections en France » aux éditions Cherche Midi
Caroline Bourbonnais – 08/09/1993
Mon cher Raymond ! Je suis enfin entrée dans ton temple. L’émotion, le rêve, l’amour sont au rendez-vous de la création. Je suis heureuse d’être venue – seule hélas – Mais l’âme d’Alain a guidé notre rencontre. Mon affection à tous les deux.
Frédéric Allamel d’Anduze (30) le 02/07/1996
Ecrivain, journaliste, docteur en Histoire de l’Art, sociologue – USA Louisiane
Parmi les très nombreux auteurs d’Art Brut Singulier … que j’ai eu l’occasion de côtoyer, il apparaît que votre œuvre compte parmi les plus fortes, intenses et diverses. En un mot, elle émerge comme une figure fondamentale de cette mouvance de l’art actuel.
Ann + William Oppenhimer / FOLK ART SOCIETY OF AMERICA
It’s wonderful to visit your beautiful museum ! Thank you ! C’est merveilleux de visiter vôtre belle musée ! merci beaucoup
Vôtres amis américains
William Oppenhimer le 28/07/1997
FOLK ART SOCIETY OF AMERICA
It is always a great pleasure to visit Arlette and Raymond and to view the fascinating paintings. We notice improvements in their presentation each visit and amazing creation of new space.
Ann and I hope you will come to Baltimore and visit us in Richmond VA…
Merci
Jean-Michel ZAZZI de Nice (06) le 27/10/1999
Auteur – Réalisateur
Mystique, spirituel, Mandalas modernes, peinture de l’intérieur : le Socrate de Sénas …. L’accoucheur.
Un superbe documentaire en perspective !
Claude Darras en Mai 2000
Quinze années après ma première visite au « Quinconce Vert » à Salon de Provence, j’ai été, à la Peyronette, abasourdi, décontenancé devant la singularité de Raymond. Ses compositions se sont épurées au gré d’un mysticisme plus pur que jamais. Quant à l’artiste, il a rajeuni dans sa 80ème année
Merci mille fois
Jean Evrard le 02/08/2000
Impression des profondeurs de crypte romane … écorchés – baroques en lumière vibrante.
Labyrinthique cheminement de l’élémentaire à la complexité de « l’être ange » de nous-même, l’œuvre de Raymond nous conduit par sa force magnétique à l’alchimie de notre « présence » en résonance avec « l’absence » : un vis à vis avec l’essentiel, une expérience forte qui éprouve et rayonne avec ce que je nomme : le mystère de la « solitude de l’aimant »
Marguerite Pastrone d’Eyguières (13) le 18/05/2001
Raymond Reynaud,
Merci d’exister ! Il faudrait beaucoup de gens comme vous, pour rendre la liberté à l’imagination !
Le 21/06/2002
Après cette visite on ne peut avoir qu’un autre regard sur la nature et sur l’Art vrai que vous savez expliquer avec votre cœur et vos « tripes »
Merci pour votre accueil et votre gentillesse.
Hervé Durand et Simone Seguin le 04/09/2004
Ce jour, 4 Septembre 2004, je suis renté dans le musée de Mr Reynaud, peintre d’une créativité stupéfiante qui a donné des œuvres colorées, de parfaite composition où l’imaginaire fait éclater la réalité.
Je pense avoir rencontré un « vrai Artiste »
Merci à lui et à son épouse
Stages d’arts plastiques organisés par le Ministère de la Jeunesse et et des Sports. A partir de 1966, assistant de ces stages aux côtés de Gilles Duché et Renée David.
Ces stages créés par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, étaient réservés au corps enseignant. Raymond Reynaud, simple peintre en bâtiment a été malgré tout admis dans ses stages, à titre d’expérience : « un homme du peuple pouvait il retirer quelque chose de ce stage … !? »
Sous la direction de la Fédération des Académies Populaires d’Arts Plastiques, fonde le « Groupe d’arts plastiques des Alpilles« . La Direction Nationale des Académies Populaires, présidée par Lucien Lautrec, a son siège 10 rue Tournefort à Paris et contribue à cette époque à la formation d’un grand nombre d’artistes, tant à Paris qu’en province.
Elle représente la 2ème période « l’École de Paris » qui a vu naître Jean-René Bazaine, Serge Poliakoff, Estève, etc. …
Ouverture de l’ atelier « Le Quinconce Vert » . Cet atelier est original en ce sens qu’il est ouvert à toutes les couches de la société et à des personnes de formations diverses. Il donne une formation plastique à des gens qui n’avaient jamais peint ou qui étaient mal à l’aise dans les écoles traditionnelles.
Son but est de travailler sur l’imaginaire, présent en chacun, et de le faire déboucher sur une expression plastique singulière et personnelle.
Jean Dubuffet apporte ses encouragements à cet atelier, de même que Michel Thévoz, conservateur de la collection d’art brut de Lausanne.
Création du « Mouvement singulier Contemporain Raymond Reynaud ». Ce mouvement regroupe des élèves ou des peintres dans la mouvance de l’art singulier ou brut.
Le Mouvement Singulier Raymond Reynaud a été reconnu par :
– Jean Dubuffet, peintre « art brut »
– Michel Thévoz, conservateur du musée de Lausanne
– Laurent Danchin, critique d’art
Découvrez l’univers artistique de Raymond Reynaud